Un jour j'en ai eu assez 'écrire des posts pour expliqer pourquoi je n'en écris pas. POur l'instant je crois que je me fais une petite crise de la trentaine. Impression conjointe de médiocrité et d'inassouvissement, joinet à un dégoût profond de la paresse, ma nature profonde. Bref rien de drôle.

J'ai reçu un four et un grille-pain à Noël. Le pire c'est que j'en suis dix fois plus contente que de la serpillère en laine dont m'a gratifiée l'autre partie de ma famille.

Soit.

J'ai envie de concentrer mon talent (le peu que) dans quelque chose de durable et de consistant. Je me confronte plein le nez avec la masse immense des personnes plus formidables que moi. Je doute. Je redoute.

Mais je n'en resterai pas là.


Sinon Ulysse est donc né voici deux mois. Il est formidable. Souriant. Goulu, câlin comme c'est pas permis (disons que j'ai surtout du mal à l'éloigner de quelques mètres de mes bras). Miss Crayola rentre à l'école et j'en suis malade de stress… Comme si ça y était, je l'avais déjà perdue. Mon tout petit bébé qui n'existait que par moi. C'est d'un banal mais c'ets vrai. Quand je vois la piètre relation que j'ai avec ma mère, je tremble qu'arrive ce temps où nous ne serons que des étrangères, où je ne la comprendrai pas. En même temps… Je vois autour de moi des filles qui, même si elles en rient, appellent leur maman "Belle", ou s'exilent volontairement pour passer du temps avec elle.

Faut que j'arrête de me mettre la pression par rapport à Miss Crayola. J'ai tellement peur que rien ne soit parfait avec elle que je préfère parfois ne pas la voir. Vous voyez le style? Savoir qu'elle est super heureuse avec d'autres plutôt qu'elle risque de s'ennuyer une demi-seconde avec moi. Elle n'est pas là depuis lundi et... Elle me manque mais j'appréhende son retour. Je ne vais sûrement pas la voir assez, je ne vais sûrement pas faire assez de super trucs avec elle, je ne vais sûrement pas savoir la prendre etc etc etc etc. Ça n'arrête pas.

Bon, je réfléchis à un nouvel attrait pour ce blog et j'reviens (on peut pas dire que j'aie des tonnes de choses formidables ou palpitantes dans ma vie à raconter, donc faut que je trouve un concept… je pense que cela me servira de labo stylistique).

.: Vracde news :.

Il semblerait que Gérard-Léon-Moïse-Jack doive sortir fort prochainement. Enfin s'il daigne. Parce que depuis samedi, je CREVE DE MAL NOM D'UN CHACAL. Et rien. Rien de rien. Pas un poil d'ouverture si je puis dire. 2 allers-retours à Saint-Pierre avec valises et casage de petite Louloute. Et rien. Je saigne. Je perds des trucs dégueu dont j'éviterai la mention inutile. Je contracte et ça fait mal. Mais "le bébé n'a pas encore décidé".

Ce qui me valut ce matin cette question érotique de Monbôgynéco (toujours très amoureuse): "Madame Feldorge, le sang que vous avez perdu, c'était comme du foie ou comme des glaires?"

Comment je passe de cette phrase-là à "rhâ, prends-moi sur ce fauteuil tout de suite avec ton speculum". A mon avis c'ets pas gagné.

Je vais donc me contenter d'accoucher. Un jour. Aujourd'hui peut-être. Ou alors demain.

Mais faudra pas compter sur moi pour souffrir en silence. Non mais. Hé.

.: Piégée à son propre piège :.

Le nom du saint enfant est un secret absou. Au moins en ce qui concerne les familles, les amis de Crollé et les membres du réseau Echelon.

Donc mamèrh s'empresse de contourner l'interdit (toujours été forte pour les poser mais a autant de patience face à une limite qu'elle n'a pas fixée elle-même qu'un chat devant une porte fermée. Donc elle scie, gueule, tourne autour et râle jusqu'à ce qu'à bout de patience, on lui ouvre la porte). Et de tenter de corrompre Petitelouloute. Ce qui donne

"Et comment il va s'appeler Petifèr Laélia?"
"Oyisse"

Raidissement complet des heureux parents prêts à hurler à la manipulation et aux manoeuvres malhonnêtes. Sauf que…

Depuis, Mamèrh est ravie, persuadée que son petit-fils va se prénommer Moïse, ce qui flatte son sionisme.

Mwouhahahahahahahahahahahahahaha.

.: Bombonne :.

J'ai chaud. J'ai le cerveau en portadelle.
Les jambes en poteau.
Le coeur en sistole.
Et le moral en berne.

.: Nous n'avons pas les mêmes valeurs :.

Demain, j'organise une grande sauterie pique niqueuse belgicaine en compagnie des Crollé's Namurs friends. Donc chacun apporte un brol à bouffitche. Ce qui me valut ce mail:
"Nous prendrons des pêches au thon".

Des pêches au thon.

DES PECHES AU THON?

Pour moi, le thon se mange rouge en shashimi ou éventuellement en carpaccio au citron vert. (ou piquant mais alors crapuleusement dans un sandwich). MAIS QUAND MEME, DES PECHES AU THON.

Les bras m'en tombent.

Nous n'avons décidément pas les mêmes valeurs.



Vrac de news:
> Youpie, lundi, girl's trip direction Roman-la-ville-de-la-chaussure. En train climatisé comme des pouffes. Note: penser vernis orteils dimanche soir. Oui, je suis une pouffe capable de faire 1400 km en deux jours pour des Clergerie. Et je me réjuis del e raconter aux Namurois qui vont encore tomber des nues.
> Stanley, c'est bien ça Stanley pour Crayolito. Non?

.: Mes vacances en Afrique du Sud :.

Ok à Bruxelles-les-Bains.

Notez au passage le collier "Les Perles Dramatiques" en bois peint à la -petite- main et vernis de même. Rouge à pois comme une monomanie récente et sans doute éphémère. N'empêche: jj'ai fait ce machin pour voir, pour tenter le coup et je me retrouve à ne porter que lui tout mon été… Donc si ça vous tente, c'est entre 10 et 15 € suivant la longueur. Pas cher pas cher. Toutes couleurs possibles. (lesperlesdramatiques@yahoo.fr)

Vénale?

Non. Mais j'ai très envie de nouvelles chaussures. Il est donc temps de faire marcher la (sur)consommation!